Nous sommes à Grovfjord, en Norvège, au nord du cercle polaire. Ici, comme dans le reste des fjords norvégiens, la pisciculture du saumon est un moteur de l'économie locale. Et grâce à Astrid Helene, ce moteur utilise désormais moins de diesel.
Astrid Helene est le nouveau bateau-atelier utilisé par l'entreprise piscicole Northern Lights Salmon. Contrairement aux autres bateaux de la région, Astrid Helene est silencieuse. Elle ne possède pas de moteur diesel. Elle est entièrement électrique.
Northern Lights Salmon évite ainsi d'émettre dans l'atmosphère jusqu'à 90 tonnes de CO₂ et 900 kg de particules de NOx par an – les émissions moyennes d'un bateau-atelier de pisciculture à moteur diesel.
L'avenir est électrique
Søren Balteskard, 54 ans, est président de Northern Lights Salmon. « Les bateaux-ateliers électriques sont parfaits pour la pisciculture. L'absence de bruit de moteur est non seulement un avantage pour l'équipage, mais aussi pour le saumon. Elle réduit le niveau de stress des poissons. Et les avantages environnementaux sont évidents », explique-t-il.
Les inconvénients ? À en croire Søren, il n'y en a pas vraiment.
« Nous pouvons utiliser Astrid Helene pendant toute une journée de travail et encore disposer d'environ 45 % de charge à notre retour sur terre. Le chargement est aussi très facile. Il nous suffit de brancher Astrid Helene sur le réseau pendant la nuit. Et le lendemain matin, elle est complètement chargée », explique Søren, avant d'ajouter que l'électricité est produite par une centrale hydroélectrique norvégienne verte.
Grovfjord Mekaniske Verksted, qui a conçu et construit Astrid Helene, est le leader norvégien des bateaux-ateliers en aluminium. Astrid Helene est son premier modèle entièrement électrique.
Elle se déplace silencieusement dans l'eau à une vitesse pouvant atteindre 10 nœuds (18,5 km/h), et ce, grâce à trois types de composants : un gros bloc-batterie lithium-ion de 4 m3, deux moteurs à propulsion électrique et sept variateurs.
La batterie et les moteurs à propulsion fournissent au bateau sa puissance musculaire. Les sept variateurs se trouvent entre eux et, tels des nerfs, contrôlent la quantité d'électricité, ou de puissance, tirée du bloc-batterie et injectée dans les moteurs à propulsion électrique.
Agir en partenaire
Anders Breines, ingénieur électricien en chef chez Grovfjord Mekaniske Verksted, nous en dit plus :
« Les variateurs de Danfoss sont très performants. Mais ce qui distingue clairement Danfoss de la concurrence, c'est que Danfoss nous permet d'apporter des modifications à ses logiciels, afin que nous puissions influencer le fonctionnement des variateurs dans notre système. La plupart des autres entreprises verrouillent leurs logiciels et nous facturent des frais supplémentaires si nous demandons des modifications, alors que chez Danfoss, les employés nous expliquent comment utiliser leurs logiciels et y faire des changements. Ils agissent en partenaires. »
L'avenir sera électrique
Les systèmes à moteur électrique se développent tandis que les combustibles fossiles disparaissent peu à peu. L'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables (le solaire, l'hydraulique ou encore l'éolien) va jouer un rôle de plus en plus prépondérant et transformer des secteurs comme ceux du refroidissement, du chauffage et des transports.
Les variateurs de Danfoss jouent un rôle essentiel dans ce contexte. Comment ? Ils contrôlent la vitesse des moteurs électriques dans des applications très diverses, allant des chaînes de production d'usines aux porte-conteneurs, en passant par les systèmes de réfrigération de supermarchés. Ils réduisent la consommation d'énergie en veillant à ce que les moteurs électriques ne tournent jamais plus vite que nécessaire.